Nouvelle régulation AnAvel10

La régulation AnAvel 10 permet le contrôle :

  • De la ventilation classique ou économe
  • De palier de ventilateurs
  • Du chauffage
  • De l’alarme
  • D’une courbe de consigne et du minimum

 

Très simple d’utilisation : Un menu utilisateur avec uniquement les paramètres utiles à votre installation.

 

Un affichage grand et clair via les LED : niveau de ventilation, Duo, chauffage, alarme et température d’un seul coup d’œil.

 

Régulation fiable : Eprouvée aux tests de fréquences et de tensions élevées. Un fond aluminium pour un meilleur refroidissement. Un clavier à boutons ne craignant pas l’humidité. Un triac robuste de 10A pour le contrôle de plusieurs ventilateurs.

 

Souple de fonctionnement : Pour ventilateurs en bus, en 0-10V ou sur triac. Possède 4 relais 10A paramétrables.

 

Evolutive : Carte de fond permettant l’évolution vers la version tactile deux salles et connectée.

Flud’r : La solution d’entrée d’air incontournable

Cliquer pour accéder au manuel de montage

La preuve en 11 points

  • Convient en neuf et en rénovation
  • Pas d’entretien (appareil lavable)
  • Montage simple
  • Matériaux écologique
  • Autonome (sans motorisation)
  • Circulaire (360°)
  • Ailettes orientées
  • Section variable / vitesse constante
  • Réglage du minimum de ventilation
  • Possibilité de faire varier le contre poids suivant la dépression
  • Blocage manuel (Grosse chaleur / panne)

Flud’r System

 

Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo de montage

Agriculture. Inauguration d’un équipement de trempage-séchage d’échalotes à Plouvorn

Article issu du site Internet du député http://www.gweneganbui.fr du 02/03/2013

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J’étais ce samedi matin à la Coopérative d’Utilisation de Matériels Agricoles (CUMA) de Plouvorn qui inaugurait une machine de trempage – séchage d’échalotes.

Elaboré par la société Anavelec de Sainte-Sève, cet outil de séchage innovant, qui allie gains de compétitivité et performances énergétiques, va permettre aux producteurs d’échalotes du canton de réduire sensiblement les coûts liés à l’énergie. Ajouté à une meilleure organisation des producteurs lors de la mise en place du séchage, l’installation d’un échangeur de chaleur air/air et d’une douzaine de panneaux photovoltaïques  sont autant d’atouts techniques pour le développement économique du territoire.

La production d’échalotes en Finistère Nord représente plus de 80% de la production française. Ce sont 500 producteurs du Haut Léon qui cultivent 1500 hectares d’échalotes.

Après la signature de la Charte de territoire  Horn-Guillec vendredi 1er mars qui engage les agriculteurs à améliorer leurs pratiques agricoles, cet équipement témoigne  à nouveau de la volonté des agriculteurs à associer développement économique et développement durable.

Passage de témoin imminent chez Anavelec (Sainte-Sève – 29) et des projets plein les cartons.

Publication : 19-11-2012

Louis-Guillaume et Michel LOAEC
Louis-Guillaume et Michel LOAEC

En poste depuis 4 ans au sein de l’entreprise familiale créée par son père, Louis Guillaume Loaëc, en prendra officiellement les commandes le 1er janvier prochain. Ingénieur en informatique, rompu à l’automatisme et l’électrotechnique, diplômé d’un master européen, le jeune dirigeant de 31 ans suit les traces de son père, en véritable Géo Trouvetou, spécialiste de la ventilation pour les élevages de porc. « Depuis mon arrivée, explique-t-il, je me suis consacré à la R&D et ai repris tous les développements menés par mon père depuis 30 ans. Désormais, je vais devoir me dégager du temps pour prendre la direction. » « Moi, poursuit Michel, je vais imaginer de nouveaux prototypes de ventilation en rajoutant des process et poursuivre mes recherches dans le séchage de digestat issu de la méthanisation. Je crois fort au développement de ce secteur. C’est le moment où jamais de donner un coup d’accélérateur. »

La PME compte déjà 500 clients parmi lesquels 200 porcheries. Avec un CA de 1,85 million d’euros au 31.08.12, en hausse de 20 %, et 18 salariés, Michel Loaëc n’a eu cesse de diversifier ses activités. Aujourd’hui elles se répartissent de la sorte : 55 % relèvent de la vente de process pour la ventilation dans les élevages (qualité d’air sanitaire et économies d’énergie). Les échangeurs thermiques mis au point par Anavelec permettent ainsi de recycler une partie de la chaleur transportée. Autre activité initiée depuis 1994 et représentant 20 % du CA, est la vente de machines à traire et tout le SAV qui en découle. « Chez nous, la notion de service rendu 24h/24 à nos clients est primordiale, en particulier dans les élevages agricoles. Pour y parvenir, notre rayon d’action ne va pas au-delà de 30km ».

Le quart restant tient dans la diversification : conceptions d’arrosage autonomes pour les pépinières, systèmes de séchage pour le bois ou les échalotes, procédés de récupération du biogaz pour fournir de l’électricité ou de la chaleur, systèmes d’économie d’énergie, etc… « On est capable de tout faire, poursuit Michel Loaëc, rien ne nous arrête, on cherche jusqu’à ce qu’on trouve…. »

LE 17 JUIN À HENVIC (29) Article Terra du 17 Juin 2012

 

Autour de Christian Merret, en bas à droite, les partenaires de la porte ouverte du 17 juin prochain : Coopeva, Anavelec, Rea Services, Tanguy Matériaux.  - © TERRA
Autour de Christian Merret, en bas à droite, les partenaires de la porte ouverte du 17 juin prochain : Coopeva, Anavelec, Rea Services, Tanguy Matériaux.
– © TERRA

25 ans déjà ! Pour fêter l’évènement, Coopeva a décidé d’organiser une porte ouverte chez l’un de ses adhérents, le 17 juin prochain. Ce sera aussi l’occasion, pour la coopérative, de mieux se faire connaître. Car, forte de sa trentaine d’adhérents sur les 4 départements bretons, elle ne représente que 5% des éleveurs de veaux de boucherie de la région qui, pour leur très grande majorité, travaillent en intégration.
« Mais, même si nous sommes libres, nous ne sommes pas seuls pour autant, apprécie Christian Merret, éleveur à Henvic. Nous achetons la poudre de lait en commun. Les veaux aussi, pour ceux qui le souhaitent ». C’est également Coopeva qui se charge de la commercialisation. Et une caisse de péréquation a été créée, afin d’amortir les variations de cours et de donner un coup de pouce aux éleveurs quand les prix plongent.
Si la porte ouverte du 17 juin prochain permettra aux visiteurs de se faire une idée sur l’élevage du veau, Coopeva mettra aussi l’accent sur la rénovation des bâtiments. « Il ne se crée plus de bâtiments neufs, explique Christian Merret. Et le parc vieillit ». Ainsi, certains de ses bâtiments datent des années 70, lorsque ses parents, jusque-là producteurs de légumes et de lait, se lancent dans un atelier complémentaire.
Profitant du PPE, le plan de performance énergie, l’éleveur a refait l’isolation. « C’est du confort supplémentaire pour les veaux, sensibles aux écarts de température ». Et la ventilation, « ce qui diminue l’hygrométrie, ennemi de l’élevage ». Le tout permettant d’obtenir des veaux en meilleure santé et d’améliorer les performances d’élevage.

Economiser l’énergie

 

En production de veaux de boucherie, 75% de l’énergie est consacrée à chauffer l’eau, pour préparer le lait. A la tête d’un atelier de 500 places, Christian Merret a décidé de diminuer la facture en installant des panneaux solaires thermiques. « En été, ils suffiront à faire monter l’eau jusqu’à 75°. En hiver, ils permettront d’atteindre les 40°, l’électricité apportant le complément ». Et, sur une année, l’économie devrait atteindre les 50%. « Le retour sur investissement devrait se faire en une dizaine d’années », calcule l’éleveur, qui a pu bénéficier de subventions du PPE, 40% pour un investissement plafonné à 40 000 ?, alors qu’il a engagé aux alentours de 70 000 ?, entre isolation, ventilation et panneaux solaires.

Article de reussir porcs de juin 2011 (n°183) « 330 truies aux normes anglaises  »

Porte ouverte à l'EARL Ruanlt (Ille-et-vilaine)

330 truies aux normes anglaises Welfare

A L’EARL RUANLT, l’agrandissement de l’élevage pour passer de 190 à 330 truies a été l’occasion d’investir dans les bâtiments aux normes bien être version anglaise.

Faire de la contrainte bien être une opportunité de valorisation. C’est l argument  développé par Cooperl Arc Atlantique pour inciter ses adhérents à mettre leurs élevages aux normes WELFARE, traduction du bien être en anglais. Ces normes répondent à un débouché en développement de 250 000 carcasses de porcs charcutiers par an vers le royaume uni.

Elles s’appuient sur le socle commun de la réglementation européenne en matière de bien être, auquel s’ajoutent des particularités, dont les plus exigeantes concernent les truies gestantes : un espace de 2.25m2 par animal calculé hors tubulaire fixe, et des truies libérées sitôt les inséminations terminées.

265 m2 de bâtiment supplémentaires. A l’EARL Ruanlt au Grand Fougeray, les éleveurs ont intégré ces spécificités dans l’aménagement de leurs nouveaux bâtiments. Le bloc verraterie est constitué de deux salles de 75 places, en 6 cases de 12 à 15 places.Les éleveurs ont choisi des réfectoires autobloquants (Calimat), avec une alimentation soupe.

L’une des salles est déjà occupée par des animaux. « Les truies sont toujours en liberté dès le sevrage. Elles ne sont bloquées que pour les inséminations. » explique François Ruanlt, le gérant de l’EARL. « Sur le premier lot inséminé, tout s’est bien passé. Il n’y a pas eu de grosses bagarres, et elles sont toutes bien venues en chaleur. Les inséminations étaient terminées dès le mardi midi. »

Pour répondre aux normes WELFARE, la courette arière est dimensionnée pour que chaque truie dispose de 2.25m2, et les cochettes de 1.64m2. ‘Cela représente 265m2 de plus pour les deux salles », calcule Jacky Bernier, technicien bâtiment Cooperl Arc Atlantique.

Chiffres

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François Ruanlt, gérant de l’EARL Ruanlt, entouré de Gael Gérard et Magalie Moreau, salariés de l’élevage.

La partie gestante est constituée de trois salles de 58 places, correspondant chacune à une bande.Chaque salle est équipée du système d’alimentation. Les truies sont logées en groupe unique de 45 places. Dans la même salle, les cochettes disposent d’une case spécifique de 13 places, avec un accès indépendant à l’un des quatre alimentateurs.

« Les DAC, le Selfifeeder ou dans une moindre mesure les bâtflancs courts sont les systèmes les mieux adaptés au bien-être anglais, puisque la partie tubulaire fixe de ce types d’installation est réduite au minimum », explique Jacky Bernier.

A l’EARL Ruanlt, la surface pour les multipares est même calculée sur la base de 2.03m3, correspondant à la norme bien être pour des groupes de plus de 40 truies.

Le selfifeeder

avec le selfifeeder

Avec le Selfifeeder, les salles gestantes ne nécessitent pas de surfaces supplémentaires pour la norme Welfare. Trois des quatre alimentateurs sont destinés au groupe de truies gestantes. le quatrième pour les cochettes, logées dans une case à part des multipares.


Retour sur investissement de moins de trois ans

Pour cet élevage, le surcoût lié au Welfare représente près de 95 000€ au total. La charge la plus importante concerne la surface du bâtiment de 265m2, pour un coût de 79 000€.

A cela s’ajoutent les systèmes d’abreuvement supplémentaires pour les truies et les porcs charcutiers, ainsi que la main- d’œuvre (15300€). Cooperl Arc Atlantique a accordé une aide de 33 000€ à l’élevage. Le surcoût WELFARE pour l’EARL Ruanlt est donc près de 62 000€. « Avec la plus-value  de 3.8 cts/kg accordée aux carcasses labellisées Welfare, cet investissement sera rentabilisé en moins de trois ans », conclut Michel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré.

MBMichel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré

‘Le Welfare, source de plus-value à Cooperl Arc Atlantique »

« Le Welfare offre aux éleveurs qui s’investissent dans cette démarche une valorisation supplémentaires de 3.8cts/kg de carcasse. Cette plus-value s’ajoute aux 2.6cts et 2.8cts/kg respectivement pour la charte qualité et la certification CAA QUALIVIANDE. Soit une valorisation totale pouvant aller jusqu’à 9.2cts/kg carcasse conforme. Quand un éleveur met son troupeau de truies aux normes bien être, nous calculons avec lui si l’investissement supplémentaire peut être amorti rapidement. Le surcoût peut être limité par le choix du type de conduite en gestation : les systèmes DAC ou bat-flanc courts sont les mieux adaptés aux contraintes du Welfare. Généralement, ce surcoût est remboursé par les plus-value en moins de trois ans. »


Calcul

En chiffres

Earl Ruanlt, 35 Le Grand Fougeray

  • 330 truies NE

  • 3 UHT dont 2 UTH salariés

  • Groupement, aliment : Cooperl Arc Atlantique

  • Génétique : LW X LR (lignée femelle) et piétrain Nucléus

  • Conduite : 5 bandes, 58 truies à la mise bas, sevrage à 21 jours

  • 696 porcelets sevrés toutes les 4 semaines

  • 2 nurseries / post sevrage + 4 engraissements

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Une sucette à bille a été installée dans chaque case de verraterie. Les barrières de séparation disposent d’un passage d’homme.

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Le couloir central de la verraterie de 0.75m de large permet le passage du chariot à verrat (RV Biotech) pour la détection des chaleurs.

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Des échangeurs de chaleurs dans

tous les bâtiments


Aussi bien dans le bâtiment qui abrite les truies gestantes et les post-sevrages que l’engraissement construit en même temps, les éleveurs ont fait installer des échangeurs de chaleur à plaque air-air (Anavelec) qui récupèrent une partie des calories de l’air vicié pour les transférer à l’air entrant.

La ventilation centralisée limite le coût de ces installations. Mais le circuit doit être adapté, avec notamment une entrée d’air dans mes combles située à proximité de la sortie, pour que les circuits se croisent au niveau des échangeurs. Le bâtiment gestantes + post-sevrages dispose de quatre échangeurs de chaleur de 27.7 kw chacun.

Avec un rendement moyen de 43%, leur puissance utile total est de 48 kw pour un débit de 19 200m3/h. En engraissement, les échangeurs ont une puissance de 81 kw installé et 35kw utile pour un débit total de 16000m3/h.

« En réchauffant l’air entrant, on facilite le mélange des masses d’air dans les salles » souligne Michel Loaec, directeur d’Anavelec. « Les coûts de chauffage sont réduits, et surtout cela permet d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleur oxygénation des animaux entraînant de meilleures performances techniques ».


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Les quatre échangeurs sont situés dans le caisson d’extraction centralisé de l’air vicié. Ce caisson est équipé de volets régulés pour forcer l’air sortant à passer dans l’échangeur.

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Les échangeurs d’air Anavelec sont constitués de plaques dans lesquelles passe l’air chaud issu des salles. L’air froid en provenance de l’extérieur passe entre ces plaques et se réchauffe avant d’entrer dans les salles. Un système de lavage automatique permet de nettoyer les plaques pour maintenir un rendement d’échange optimal.

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Michel Loaec, Anavelec. « Les échangeurs réduisent les coûts de chauffage, et surtout permettent d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleure oxygénation des animaux. »

Panneaux solaires thermiques Paysan Breton du 10 au 16 juin 2011

Le soleil breton chauffe l’eau des veaux

Photo des panneaux (96m2)

À travers une porte ouverte, l’organisation de producteurs Coopéva communiquera sur la thématique de l’énergie à l’occasion de ses 25 ans

VEAU DE BOUCHERIE

« Dans un bâtiment veau de boucherie le coût de production d’eau chaude varie du simple au triple. Or, lorsque l’on se situe à 12 €/ veau, on peut mettre en œuvre des solutions pour baisser rapidement ce cout à 6-7€. D’où de sacrés gains, au bout du compte, si l’on multiplie par le nombre de veaux sortis », souligne Yvon Prigent, président de la coopéva. La coopérative, qui fête ses 25 ans, entend justement, à cette occasion, mettre l’accent sur la problématique énergie, qui sera de plus en plus cruciale à l’avenir pour la rentabilité des ateliers. Economies d’énergies mais aussi énergies renouvelables (solaire) seront donc au programme de la porte ouverte organisée le 17 juin avec plusieurs partenaires.

Rénovation globale

« Via cette journée, nous souhaitons montrer qu’en veaux, on peut gagner sa vie et innover pour gagner mieux demain », poursuit le président. C’est l’exploitation de Christian Merret, à Henvic (29), que les visiteurs seront invités à découvrir, soit un élevage de 505 places avec Dal et démarrage en cases. Mais aussi et surtout, un élevage qui a complètement revu sa stratégie énergétique. « J’ai commencé par refaire l’isolation d’un bâtiment qui datait de 1975, il y a un an, explique l’éleveur. De là, j’ai constaté l’amélioration des performances des animaux, grâce au fait qu’il y avait moins d’écart de température dans la salle. Dans la foulée, j’ai fait réaliser un diagnostic énergie et je me suis engagé dans la rénovation d’une salle ainsi que l’installation de panneaux solaires thermiques. Pour ces investissements, j’ai été aidé par le Plan de Performance Énergétique (PPE), à hauteur de 16.000€. A terme, j’espère être autonome énergétiquement à 50% pour la production d’eau chaude.

Du chauffage solaire

L’élevage s’est en effet récemment doté de 48 panneaux solaires qui offrent la possibilité de stocker 4500L d’eau à 75°C dans des chauffe-eau. Les quelques mois de recul conduisent l’éleveur à être confiant quant à la production de ces panneaux. « Même dans une journée couverte le matin, une éclaircie d’après-midi peut suffire à leur fonctionnement. Oui le soleil breton peut chauffer l’eau ! ». L’objectif est de descendre à 50Kwh/veau produit (donnée Michel Loaec, installateur Anavelec). Par ailleurs, dans un autre domaine et afin de valoriser les déjections de l’exploitation, l’éleveur a opté pour une couverture des fosses et un prétrempage des cases qui évite la dilution du lisier et permet son épandage sur céréales. Autant de choses visibles lors de la porte ouverte.

Solaire thermique : la puissance d’absorption importe

Les panneaux installés chez Christian Merret, allemands, sont de marque Citrin Solar. « Leur puissance d’absorption, en particulier, est importante. Par ailleurs, la taille de la tuyauterie en cuivre, est supérieure à la moyenne. Enfin, nous avons porté une attention particulière à la finition des panneaux, pour que rien ne soit perdu » détaille Michel Loaëc. Installés sur une longueur de 35m, les panneaux sont orientés Sud avec une inclinaison de 45°.

Anne-Laure Lussou

Le Plan de Performance Energétique (PPE) m’a aidé à investir (Paysan Breton 20 Mai 2011)

Gestante - Verraterie centralisée

Lors de la réorganisation de ses bâtiments, Mickaël Troadec a investi dans plusieurs échangeurs air – air, aidé par le PPE.
Tant qu’à investir dans du neuf, autant tout mettre en oeuvre pour minimiser la facture énergie: C’est ce qu’a fait Mickaël Troadec, naisseur —engraisseur à Quemper Guézennec (22). Désireux d’améliorer la marche en avant des animaux et d’optimiser la main d’oeuvre, il a réorganisé ses bâtiments. Il a ainsi investi dans un bâtiment neuf et aux normes «bien être » de gestante – verraterie (460 places), dans un nouveau PS (2 600 places) et rapatrié des places d’engraissement dans un ancien bâtiment. Dans les deux bâtiments neufs, des échangeurs de chaleur air — air ont été installés.


20 000 € d’aides

Un investissement, ces échangeurs, pour lequel il a bénéficié du Plan de performance énergétique (PPE), destiné à améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. « Étant JA, j’ai pu bénéficier du taux maximum de prise en charge, à savoir 50 %. J’ai donc. perçu 20 000 € d’aides, ce qui n’est pas négligeable, commente l’éleveur. La démarche à suivre pour l’obtention de ces aides n’a pas été compliquée : j’ai fait réaliser un diagnostic Agri — Énergie par la Chambre d’agriculture. Puis, nous avons monté un dossier comprenant le devis des travaux et l’accord est intervenu rapidement. » Obligatoire, la phase du diagnostic énergie avait révélé une situation énergétique de l’exploitation relativement bonne, hormis pour l’atelier porc, avec des consommations (électricité + fioul + gaz) supérieures à la moyenne. D’où, là nécessité d’améliorer la « donne.
Environ 7 000 € de gain
Dans le bâtiment gestante — verraterie, le principe de ventilation retenu a été une sortie d’air centralisée avec gaine haute comprenant des antennes de reprise latérales qui puisent l’air vicié sous les caillebotis. Cette gaine centrale est équipée dé 3 échangeurs de 27,7 kw. De quoi permettre de prélever une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait pour la transférer, dans l’air entrant, via les combles isolés du bâtiment. «Grâce à cegain de température — 7 à 8 °C pour une température extérieure de 0°C —, le risque de retombées d’air froid sur les animaux est moindre », commente Michel Loaec, l’installateur d’échangeurs (société Anavelec). Et donc le confort des animaux meilleur, d’où un gain zootechnique espéré en terme d’indice de consommation:
Par ailleurs, le bâtiment gestantes a été divisé en zones, pour la régulation centralisée, suivant les antennes. il est donc possible de freiner une trappe ou une autre, suivant la quantité d’animaux dans la zone. Enfin, des sondes de température (dans la salle et dans la zone d’arrivée d’air frais) et la possibilité de réglage des clapets de l’échangeur de chaleur permettent de garantir une ambiance homogène. De quoi s’adapter au nombre fluctuant d’animaux dans le bâtiment. Très serein quant à l’intérêt de son système, Mickaël Troadec en espère un gain (énergie) de 7 000 € pour le post sevrage auquel s’ajoute l’économie en aliment (difficilement chiffrable aujourd’hui) et le confort des animaux.
Anne-Laure Lussou

Terra : Ambiance Agricole 05/11/2010 Chez Loïc Carrer à plouvorn

Loic Carrer devant le boitier de régulation de l'un de ses échangeurs de chaleur
Loic Carrer devant le boitier de régulation de l'un de ses échangeurs de chaleur

L’échangeur de chaleur


Dans cette salle, l'air vicié est extrait dans les fosses et remonte le long de cette gaine
Dans cette salle, l'air vicié est extrait dans les fosses et remonte le long de cette gaine

« Le premier échangeur de chaleur est entré en service en juin 2005 », se souvient Loïc Carrer. A la tête d’un atelier de 300 truies naisseur-engraisseur à Plouvorn (29), il lui faut rallonger l’un de ses bâtiments de 4 salles pour rapatrier l’engraissement. Et il en profite pour installer un système de lavage d’air. « L’élevage est entouré d’habitations, dont la mienne. Je ne voulais pas augmenter les nuisances olfactives, à l’occasion de cet agrandissement ». C’est l’installateur qui lui conseille alors d’y adjoindre un échangeur de chaleur. « Avec le laveur d’air, le plus gros de l’investissement était fait Alors, pourquoi pas ? »

Ici, l'extraction se fait au coeur de la salle, grâce à ce caisson
Ici, l'extraction se fait au coeur de la salle, grâce à ce caisson

Deux mois plus tard, un second laveur d’air rentre à son tour en service, cette fois sur un bâtiment neuf, comprenant 3 salles de post-sevrage et 2 d’engraissement. « Là, je ne me suis pas longtemps posé la question ! En post-sevrage, il faut plus d’énergie et l’échangeur de chaleur a toute sa place ». L’éleveur y dispose d’un jeu de 6 radiants. Installés à l’arrivée des porcelets, ils restent en place 12 jours, avant d’être transférés dans une autre salle. « Après, l’échangeur de chaleur suffît à chauffer le bâtiment ».

Gérer autrement la ventilation


Loïc Carrer installe des radians pendant une douzaine de jours en Post-Sevrage. Au delà, l'échangeur de chaleur suffit à chauffer la salle.
Loïc Carrer installe des radians pendant une douzaine de jours en Post-Sevrage. Au delà, l'échangeur de chaleur suffit à chauffer la salle.

5 ans plus tard, Loïc Carrer a du mal à chiffrer les économies d’énergie réalisées. « Elles sont noyées dans la masse « . Mais une chose est sûre: il a gagné au niveau de l’ambiance dans ses bâtiments. « En plein hiver, à l’entrée des porcelets en engraissement, la température est atteinte en moins d’une journée. Elle monte plus vite dans les salles et ne bouge plus ». Un confort apprécié des animaux et de l’éleveur. « Il n’y a plus de chutes de température « .
Autre avantage, et non des moindres: l’échangeur de chaleur permet plus de souplesse, quant à la gestion de la ventilation. « On hésite moins à ventiler: on n’a plus peur de mettre de l’air froid sur les animaux, puisqu’il a d’abord été préchauffé, avant d’arriver dans la salle « .
Si Loïc Carrer ne voit pas franchement de différence, en engraissement, entre animaux bénéficiant ou non de l’échangeur de chaleur, celle-ci est nette en post-sevrage. « Le GMQ est supérieur. Mais une partie de la différence est peut-être due à l’effet bâtiment : l’autre est bien plus ancien « .
Chantal Pape

L’échangeur de chaleur air-air en porcherie


Economies d’énergie et gestion plus souple de L’ambiance en hiver.
80% des pertes de chaleur d’un bâtiment sont liées à la ventilation. L’échangeur de chaleur prélève une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait d’un bâtiment pour le transférer à l’air neuf entrant. Cet air neuf entrant est alors plus chaud, ce qui permet de réduire les besoins en chauffage. Pour optimiser l’installation, une ventilation centralisée est conseillée. Le gain potentiel sur la facture de chauffage est estimée à plus de 50% et s’explique par les écart de température de l’air neuf avant et après son passage dans l’échangeur, pouvant dépasser les 10°C en hiver. L’autre atout de ce type d’équipement réside dans un meilleur mélange d’air neuf réchauffé et celui de la salle, limitant les risques de retombées d’air froid sur les cochons en période hivernale. Pour optimiser ses performances, l’échangeur doit rester propre. En effet, l’air sortant des porcheries est riche en poussières, qui se déposent sur les plaques des échangeurs, réduisant ainsi le transfert de chaleur par convection. Pour pallier aux risques d’encrassement du dispositif, des équipements de lavage automatique sont intégrés aux échangeurs.

Enfin, pour couvrir la totalité des besoins en température au moment de l’entrée des animaux dans les salles (exemple : 27-28°C en post-sevrage), un système de chauffage complémentaire à l’échangeur est nécessaire.

Frédéric Kergourlay

Entrée d'air neuf au niveau du bloc échangeur
Entrée d'air neuf au niveau du bloc échangeur

Echangeur air-air équipé de buses laveuses.
Echangeur air-air équipé de buses laveuses.