Flud’r : La solution d’entrée d’air incontournable

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La preuve en 11 points

  • Convient en neuf et en rénovation
  • Pas d’entretien (appareil lavable)
  • Montage simple
  • Matériaux écologique
  • Autonome (sans motorisation)
  • Circulaire (360°)
  • Ailettes orientées
  • Section variable / vitesse constante
  • Réglage du minimum de ventilation
  • Possibilité de faire varier le contre poids suivant la dépression
  • Blocage manuel (Grosse chaleur / panne)
Flud’r System

 

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Article de reussir porcs de juin 2011 (n°183) « 330 truies aux normes anglaises  »

Porte ouverte à l'EARL Ruanlt (Ille-et-vilaine)

330 truies aux normes anglaises Welfare

A L’EARL RUANLT, l’agrandissement de l’élevage pour passer de 190 à 330 truies a été l’occasion d’investir dans les bâtiments aux normes bien être version anglaise.

Faire de la contrainte bien être une opportunité de valorisation. C’est l argument  développé par Cooperl Arc Atlantique pour inciter ses adhérents à mettre leurs élevages aux normes WELFARE, traduction du bien être en anglais. Ces normes répondent à un débouché en développement de 250 000 carcasses de porcs charcutiers par an vers le royaume uni.

Elles s’appuient sur le socle commun de la réglementation européenne en matière de bien être, auquel s’ajoutent des particularités, dont les plus exigeantes concernent les truies gestantes : un espace de 2.25m2 par animal calculé hors tubulaire fixe, et des truies libérées sitôt les inséminations terminées.

265 m2 de bâtiment supplémentaires. A l’EARL Ruanlt au Grand Fougeray, les éleveurs ont intégré ces spécificités dans l’aménagement de leurs nouveaux bâtiments. Le bloc verraterie est constitué de deux salles de 75 places, en 6 cases de 12 à 15 places.Les éleveurs ont choisi des réfectoires autobloquants (Calimat), avec une alimentation soupe.

L’une des salles est déjà occupée par des animaux. « Les truies sont toujours en liberté dès le sevrage. Elles ne sont bloquées que pour les inséminations. » explique François Ruanlt, le gérant de l’EARL. « Sur le premier lot inséminé, tout s’est bien passé. Il n’y a pas eu de grosses bagarres, et elles sont toutes bien venues en chaleur. Les inséminations étaient terminées dès le mardi midi. »

Pour répondre aux normes WELFARE, la courette arière est dimensionnée pour que chaque truie dispose de 2.25m2, et les cochettes de 1.64m2. ‘Cela représente 265m2 de plus pour les deux salles », calcule Jacky Bernier, technicien bâtiment Cooperl Arc Atlantique.

Chiffres

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François Ruanlt, gérant de l’EARL Ruanlt, entouré de Gael Gérard et Magalie Moreau, salariés de l’élevage.

La partie gestante est constituée de trois salles de 58 places, correspondant chacune à une bande.Chaque salle est équipée du système d’alimentation. Les truies sont logées en groupe unique de 45 places. Dans la même salle, les cochettes disposent d’une case spécifique de 13 places, avec un accès indépendant à l’un des quatre alimentateurs.

« Les DAC, le Selfifeeder ou dans une moindre mesure les bâtflancs courts sont les systèmes les mieux adaptés au bien-être anglais, puisque la partie tubulaire fixe de ce types d’installation est réduite au minimum », explique Jacky Bernier.

A l’EARL Ruanlt, la surface pour les multipares est même calculée sur la base de 2.03m3, correspondant à la norme bien être pour des groupes de plus de 40 truies.

Le selfifeeder

avec le selfifeeder

Avec le Selfifeeder, les salles gestantes ne nécessitent pas de surfaces supplémentaires pour la norme Welfare. Trois des quatre alimentateurs sont destinés au groupe de truies gestantes. le quatrième pour les cochettes, logées dans une case à part des multipares.


Retour sur investissement de moins de trois ans

Pour cet élevage, le surcoût lié au Welfare représente près de 95 000€ au total. La charge la plus importante concerne la surface du bâtiment de 265m2, pour un coût de 79 000€.

A cela s’ajoutent les systèmes d’abreuvement supplémentaires pour les truies et les porcs charcutiers, ainsi que la main- d’œuvre (15300€). Cooperl Arc Atlantique a accordé une aide de 33 000€ à l’élevage. Le surcoût WELFARE pour l’EARL Ruanlt est donc près de 62 000€. « Avec la plus-value  de 3.8 cts/kg accordée aux carcasses labellisées Welfare, cet investissement sera rentabilisé en moins de trois ans », conclut Michel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré.

MBMichel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré

‘Le Welfare, source de plus-value à Cooperl Arc Atlantique »

« Le Welfare offre aux éleveurs qui s’investissent dans cette démarche une valorisation supplémentaires de 3.8cts/kg de carcasse. Cette plus-value s’ajoute aux 2.6cts et 2.8cts/kg respectivement pour la charte qualité et la certification CAA QUALIVIANDE. Soit une valorisation totale pouvant aller jusqu’à 9.2cts/kg carcasse conforme. Quand un éleveur met son troupeau de truies aux normes bien être, nous calculons avec lui si l’investissement supplémentaire peut être amorti rapidement. Le surcoût peut être limité par le choix du type de conduite en gestation : les systèmes DAC ou bat-flanc courts sont les mieux adaptés aux contraintes du Welfare. Généralement, ce surcoût est remboursé par les plus-value en moins de trois ans. »


Calcul

En chiffres

Earl Ruanlt, 35 Le Grand Fougeray

  • 330 truies NE

  • 3 UHT dont 2 UTH salariés

  • Groupement, aliment : Cooperl Arc Atlantique

  • Génétique : LW X LR (lignée femelle) et piétrain Nucléus

  • Conduite : 5 bandes, 58 truies à la mise bas, sevrage à 21 jours

  • 696 porcelets sevrés toutes les 4 semaines

  • 2 nurseries / post sevrage + 4 engraissements

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Une sucette à bille a été installée dans chaque case de verraterie. Les barrières de séparation disposent d’un passage d’homme.

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Le couloir central de la verraterie de 0.75m de large permet le passage du chariot à verrat (RV Biotech) pour la détection des chaleurs.

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Des échangeurs de chaleurs dans

tous les bâtiments


Aussi bien dans le bâtiment qui abrite les truies gestantes et les post-sevrages que l’engraissement construit en même temps, les éleveurs ont fait installer des échangeurs de chaleur à plaque air-air (Anavelec) qui récupèrent une partie des calories de l’air vicié pour les transférer à l’air entrant.

La ventilation centralisée limite le coût de ces installations. Mais le circuit doit être adapté, avec notamment une entrée d’air dans mes combles située à proximité de la sortie, pour que les circuits se croisent au niveau des échangeurs. Le bâtiment gestantes + post-sevrages dispose de quatre échangeurs de chaleur de 27.7 kw chacun.

Avec un rendement moyen de 43%, leur puissance utile total est de 48 kw pour un débit de 19 200m3/h. En engraissement, les échangeurs ont une puissance de 81 kw installé et 35kw utile pour un débit total de 16000m3/h.

« En réchauffant l’air entrant, on facilite le mélange des masses d’air dans les salles » souligne Michel Loaec, directeur d’Anavelec. « Les coûts de chauffage sont réduits, et surtout cela permet d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleur oxygénation des animaux entraînant de meilleures performances techniques ».


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Les quatre échangeurs sont situés dans le caisson d’extraction centralisé de l’air vicié. Ce caisson est équipé de volets régulés pour forcer l’air sortant à passer dans l’échangeur.

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Les échangeurs d’air Anavelec sont constitués de plaques dans lesquelles passe l’air chaud issu des salles. L’air froid en provenance de l’extérieur passe entre ces plaques et se réchauffe avant d’entrer dans les salles. Un système de lavage automatique permet de nettoyer les plaques pour maintenir un rendement d’échange optimal.

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Michel Loaec, Anavelec. « Les échangeurs réduisent les coûts de chauffage, et surtout permettent d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleure oxygénation des animaux. »

Le Plan de Performance Energétique (PPE) m’a aidé à investir (Paysan Breton 20 Mai 2011)

Gestante - Verraterie centralisée

Lors de la réorganisation de ses bâtiments, Mickaël Troadec a investi dans plusieurs échangeurs air – air, aidé par le PPE.
Tant qu’à investir dans du neuf, autant tout mettre en oeuvre pour minimiser la facture énergie: C’est ce qu’a fait Mickaël Troadec, naisseur —engraisseur à Quemper Guézennec (22). Désireux d’améliorer la marche en avant des animaux et d’optimiser la main d’oeuvre, il a réorganisé ses bâtiments. Il a ainsi investi dans un bâtiment neuf et aux normes «bien être » de gestante – verraterie (460 places), dans un nouveau PS (2 600 places) et rapatrié des places d’engraissement dans un ancien bâtiment. Dans les deux bâtiments neufs, des échangeurs de chaleur air — air ont été installés.


20 000 € d’aides

Un investissement, ces échangeurs, pour lequel il a bénéficié du Plan de performance énergétique (PPE), destiné à améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. « Étant JA, j’ai pu bénéficier du taux maximum de prise en charge, à savoir 50 %. J’ai donc. perçu 20 000 € d’aides, ce qui n’est pas négligeable, commente l’éleveur. La démarche à suivre pour l’obtention de ces aides n’a pas été compliquée : j’ai fait réaliser un diagnostic Agri — Énergie par la Chambre d’agriculture. Puis, nous avons monté un dossier comprenant le devis des travaux et l’accord est intervenu rapidement. » Obligatoire, la phase du diagnostic énergie avait révélé une situation énergétique de l’exploitation relativement bonne, hormis pour l’atelier porc, avec des consommations (électricité + fioul + gaz) supérieures à la moyenne. D’où, là nécessité d’améliorer la « donne.
Environ 7 000 € de gain
Dans le bâtiment gestante — verraterie, le principe de ventilation retenu a été une sortie d’air centralisée avec gaine haute comprenant des antennes de reprise latérales qui puisent l’air vicié sous les caillebotis. Cette gaine centrale est équipée dé 3 échangeurs de 27,7 kw. De quoi permettre de prélever une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait pour la transférer, dans l’air entrant, via les combles isolés du bâtiment. «Grâce à cegain de température — 7 à 8 °C pour une température extérieure de 0°C —, le risque de retombées d’air froid sur les animaux est moindre », commente Michel Loaec, l’installateur d’échangeurs (société Anavelec). Et donc le confort des animaux meilleur, d’où un gain zootechnique espéré en terme d’indice de consommation:
Par ailleurs, le bâtiment gestantes a été divisé en zones, pour la régulation centralisée, suivant les antennes. il est donc possible de freiner une trappe ou une autre, suivant la quantité d’animaux dans la zone. Enfin, des sondes de température (dans la salle et dans la zone d’arrivée d’air frais) et la possibilité de réglage des clapets de l’échangeur de chaleur permettent de garantir une ambiance homogène. De quoi s’adapter au nombre fluctuant d’animaux dans le bâtiment. Très serein quant à l’intérêt de son système, Mickaël Troadec en espère un gain (énergie) de 7 000 € pour le post sevrage auquel s’ajoute l’économie en aliment (difficilement chiffrable aujourd’hui) et le confort des animaux.
Anne-Laure Lussou

Terra : Ambiance Agricole 05/11/2010 Chez Loïc Carrer à plouvorn

Loic Carrer devant le boitier de régulation de l'un de ses échangeurs de chaleur
Loic Carrer devant le boitier de régulation de l'un de ses échangeurs de chaleur

L’échangeur de chaleur


Dans cette salle, l'air vicié est extrait dans les fosses et remonte le long de cette gaine
Dans cette salle, l'air vicié est extrait dans les fosses et remonte le long de cette gaine

« Le premier échangeur de chaleur est entré en service en juin 2005 », se souvient Loïc Carrer. A la tête d’un atelier de 300 truies naisseur-engraisseur à Plouvorn (29), il lui faut rallonger l’un de ses bâtiments de 4 salles pour rapatrier l’engraissement. Et il en profite pour installer un système de lavage d’air. « L’élevage est entouré d’habitations, dont la mienne. Je ne voulais pas augmenter les nuisances olfactives, à l’occasion de cet agrandissement ». C’est l’installateur qui lui conseille alors d’y adjoindre un échangeur de chaleur. « Avec le laveur d’air, le plus gros de l’investissement était fait Alors, pourquoi pas ? »

Ici, l'extraction se fait au coeur de la salle, grâce à ce caisson
Ici, l'extraction se fait au coeur de la salle, grâce à ce caisson

Deux mois plus tard, un second laveur d’air rentre à son tour en service, cette fois sur un bâtiment neuf, comprenant 3 salles de post-sevrage et 2 d’engraissement. « Là, je ne me suis pas longtemps posé la question ! En post-sevrage, il faut plus d’énergie et l’échangeur de chaleur a toute sa place ». L’éleveur y dispose d’un jeu de 6 radiants. Installés à l’arrivée des porcelets, ils restent en place 12 jours, avant d’être transférés dans une autre salle. « Après, l’échangeur de chaleur suffît à chauffer le bâtiment ».

Gérer autrement la ventilation


Loïc Carrer installe des radians pendant une douzaine de jours en Post-Sevrage. Au delà, l'échangeur de chaleur suffit à chauffer la salle.
Loïc Carrer installe des radians pendant une douzaine de jours en Post-Sevrage. Au delà, l'échangeur de chaleur suffit à chauffer la salle.

5 ans plus tard, Loïc Carrer a du mal à chiffrer les économies d’énergie réalisées. « Elles sont noyées dans la masse « . Mais une chose est sûre: il a gagné au niveau de l’ambiance dans ses bâtiments. « En plein hiver, à l’entrée des porcelets en engraissement, la température est atteinte en moins d’une journée. Elle monte plus vite dans les salles et ne bouge plus ». Un confort apprécié des animaux et de l’éleveur. « Il n’y a plus de chutes de température « .
Autre avantage, et non des moindres: l’échangeur de chaleur permet plus de souplesse, quant à la gestion de la ventilation. « On hésite moins à ventiler: on n’a plus peur de mettre de l’air froid sur les animaux, puisqu’il a d’abord été préchauffé, avant d’arriver dans la salle « .
Si Loïc Carrer ne voit pas franchement de différence, en engraissement, entre animaux bénéficiant ou non de l’échangeur de chaleur, celle-ci est nette en post-sevrage. « Le GMQ est supérieur. Mais une partie de la différence est peut-être due à l’effet bâtiment : l’autre est bien plus ancien « .
Chantal Pape

L’échangeur de chaleur air-air en porcherie


Economies d’énergie et gestion plus souple de L’ambiance en hiver.
80% des pertes de chaleur d’un bâtiment sont liées à la ventilation. L’échangeur de chaleur prélève une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait d’un bâtiment pour le transférer à l’air neuf entrant. Cet air neuf entrant est alors plus chaud, ce qui permet de réduire les besoins en chauffage. Pour optimiser l’installation, une ventilation centralisée est conseillée. Le gain potentiel sur la facture de chauffage est estimée à plus de 50% et s’explique par les écart de température de l’air neuf avant et après son passage dans l’échangeur, pouvant dépasser les 10°C en hiver. L’autre atout de ce type d’équipement réside dans un meilleur mélange d’air neuf réchauffé et celui de la salle, limitant les risques de retombées d’air froid sur les cochons en période hivernale. Pour optimiser ses performances, l’échangeur doit rester propre. En effet, l’air sortant des porcheries est riche en poussières, qui se déposent sur les plaques des échangeurs, réduisant ainsi le transfert de chaleur par convection. Pour pallier aux risques d’encrassement du dispositif, des équipements de lavage automatique sont intégrés aux échangeurs.

Enfin, pour couvrir la totalité des besoins en température au moment de l’entrée des animaux dans les salles (exemple : 27-28°C en post-sevrage), un système de chauffage complémentaire à l’échangeur est nécessaire.

Frédéric Kergourlay

Entrée d'air neuf au niveau du bloc échangeur
Entrée d'air neuf au niveau du bloc échangeur

Echangeur air-air équipé de buses laveuses.
Echangeur air-air équipé de buses laveuses.

Article de réussir porcs de octobre 2009 (N°164) « L’engraissement neuf achève la cohérence de l’élevage »

L’ENGRAISSEMENT NEUF ACHÈVE LA COHÉRENCE DE ÉLEVAGE


Avec la construction d’un engraissement de 896 places, Béatrice et Daniel Picart, naisseurs-engraisseurs à Plouigneau, ont apporté une touche supplémentaire dans la voie d’un élevage qu’ils veulent autonome et fait pour durer.

Engraissement Neuf
Engraissement Neuf
Mr et Mme PICART
Mr et Mme PICART

Béatrice et Daniel Picart. « Notre satisfaction est de pouvoir tout produire nous mêmes, de la culture au compost, en passant par la fabrique d’aliment, l’élevage et la station de traitement. « 

Un bâtiment neuf de 896 places vient d’être inauguré par la SCEA Picart, à Plouigneau. Il permet de rapatrier l’ensemble de l’engraissement de l’élevage de 430 truies qui devait jusqu’alors faire appel à du façonnage.

L’élevage est ainsi ce que les éleveurs voulaient en faire: un système cohérent, pérenne, « socialement et économiquement », où « rien ne se perd, tout se transforme ».

En effet, la SCEA fabrique l’intégralité de son aliment, produit et engraisse la totalité de ses porcs charcutiers, et traite l’intégralité du lisier grâce à une station biologique avec séparation de phase en fonctionnement depuis 2006. Le refus de centrifugation est exporté en Beauce pour partie, et transformé en terreau « Terre de Bretagne » en sacs pour le reste.

Le nouvel engraissement est en outre équipé d’un système de lavage de l’air et de récupération totale des eaux de pluie. Bref, un élevage « fait pour durer », selon Daniel Picart qui préfère cette formule au terme de  » durable « , terme galvaudé à son goût.

Le bâtiment par lui-même fait appel à des techniques aujourd’hui bien éprouvées. D’une surface de 1 076 m2, il est constitué de quatre salles identiques de 224 places et d’un quai de 180 places. La ventilation est centralisée basse, avec un système de lavage d’air signé Anavelec (qui a en outre réalisé toute l’électricité et l’équipement de la station de traitement du lisier).

L’alimentation est en soupe, le bâtiment étant équipé de sa propre machine à soupe, car le bloc naissage, distant de 400 m environ, est au maximum de capacité de fabrication de soupe. Les eaux de pluie servent à alimenter le lavage d’air, et le lisier est pompé vers la station toute proche.

Cette autonomie du bâtiment par rapport aux existants de la SCEA a conduit à des surcoûts liés au quai et à l’installation de soupe.

Le coût du nouveau bâtiment est de 432000 €, auxquels il faut ajouter 41280 € pour le rachat des 10320 unités d’azote (droit à produire) de deux poulaillers dont les propriétaires ont pris leur retraite. Soit environ 500 euros par place (358 euros sans la machine à soupe, le lavage d’air et le quai).

Le bâtiment a été inauguré le 28 août avec la collaboration du groupement LT et Cochon de Bretagne, dont Daniel Picart est président. Le préfet du Finistère qui a accepté l’invitation a salué « ces gens assez courageux pour encore investir  » et assuré que « l‘État ne les laisserait pas en chemin « .

En plein débat sur la prolifération des algues vertes, Jacques Jaouen, président de la chambre d’agriculture du Finistère, a rappelé au préfet les efforts consentis par les agriculteurs du département dans le cadre du PMPOA2, et a souligné que plus de 200 stations de traitement étaient aujourd’hui en fonctionnement dans le département.

Claudine Gérard

UN ÉLEVAGE FAIT POUR DURER

• Les eaux de pluie sont récupérées pour le lavage d’air

Reserve d'eau de pluie
Reserve d'eau de pluie

La réserve d’eau de pluie gauche) permet de récupérer la totalité des eaux des 1071 m2 de   toiture pour alimenter le laveur d’air droite).

Lavage d'air
Lavage d'air

Le laveur d’air signé Anavelec possède en partie supérieure un pare-goutte pour piéger les fines particules d’eau et limiter l’évaporation .

Des choix d’équipements éprouvés

Salles
Salles

Des salles de 16 cases de 14 places, avec caillebotis béton, pla­fond alu perforé et 2,30 m3 par porc, et des cloisons pleines en Pvc.

Case
Case

Chaque case possède une auge (Rexlan) de 4.90 m (0.36m/porc)

Le quai d'attente
Le quai d'attente

Le quai d’attente de 180 places est séparé en cases et muni de rampes de brumisation.

• Station biologique au top et exportation des refus

La station de traitement biologique
La station de traitement biologique

La station de traitement biologique du lisier (395000 €) est en fonctionnement depuis 2007. 450 m3 de fosse de collecte des lisiers, 60 m3 de fosse d’homogénéisation, 1090 m3 de bassin d’aération 730 m3 de fosse de décantation et une lagune de 5200 m3.

Le refus de centrifugation
Le refus de centrifugation

Le refus de centrifugation du lisier est composté. Sur les 350 tonnes produites annuellement, 200 sont exportées en l’état vers la Beauce, et 150 sont transformées en terreau « Terre de Bretagne» (Agronor)

Terreau
Terreau

M Loaec Michel, M Loaec Louis-Guillaume et M Le Coz Fabien
M Loaec Michel, M Loaec Louis-Guillaume et M Le Coz Fabien

Logiciel dévellopé par l'entreprise Anavelec
Logiciel dévellopé par l'entreprise Anavelec

Michel Loaec, Louis-Guillaume Loaec (ingénieur de développement) et Fabien Le Coz (technicien) de la société Anavelec devant l’armoire de pilotage de la station de traite¬ment des effluents. Lentreprise a conçu et réalisé les automatismes et la supervision du système, ainsi que la mise en œuvre de l’ensemble de l’ouvrage électrique et hydraulique. La régulation du couple en fonction du débit a été une première sur ce type de process.


La centrifugeuse
La centrifugeuse


La centrifugeuse (Andritz) présentée par Ludovic Masson, technicien environnement au LT, est dotée d’un automate qui régule son débit d’approvisionnementpour être toujours à l’optimum de fonctionnement et réduire les coûts énergétiques.


Le préfet et M Picart
Daniel Picart a reçu le préfet du finistere dans son élevage, le 28 août dernier.
Michelloaec
Michel LOAEC Dirigeant de la société Anavelec intervient

Le préfet à l’écoute

En pleine polémique médiatique au sujet des algues vertes, Daniel Picart a tenu à exposer au préfet, venu à la porte ouverte, les efforts déployés par les éleveurs de porcs et « l’application exemplaire du PMPOA ». Le préfet a assuré les éleveurs du soutien de l’État à la filière porcine « si importante pour l’économie bretonne ».


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Picart, à Plouigneau. TI permet de rapatrier l’ensemble de l’en­graissement de l’élevage de 430 truies qui devait jusqu’alors faire appel à du façonnage.

L’élevage est ainsi ce que les éleveurs voulaient en faire: un système cohérent, pérenne, {{ socialement et économique­ment Il, où {{ rien ne se perd, tout se transforme Il. En effet, la SCEA fabrique l’intégralité de son aliment, produit et engraisse la totalité de ses

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biologique avec séparation de phase en fonctionnement depuis 2006. Le refus de

Article « spécial énergie » du 6 février 2009 Paysan Breton du « Economie d’énergie » En porcherie : les échangeurs thermiques

En porcherie : les échangeurs thermiques
SOURCES D’ÉNERGIE ET … D’OXYGÈNE

L'entrée d'air du nouveau bâtiment (à côté du silo) et l'un des échangeurs sur le toit.
L'entrée d'air du nouveau bâtiment (à côté du silo) et l'un des échangeurs sur le toit.

La récupération de calories dans l’air extrait des porcheries permet de réaliser des économies de chauffage. Elle assure aussi une meilleure aération des bâtiments.

Christian Olivier
Christian Olivier

« Avec un bâtiment supplémentaire de 500 places de post sevrage et 450 places d’engraissement, je ne consomme pas plus d’électricité sur l’élevage qu’auparavant », affirme Christian Olivier, éleveur de porcs lourds (120 truies), à St Derrien dans le Nord Finistère. Le rapatriement d’une partie des porcs au siège de l’exploitation l’a contraint à construire, en 2007, une nouvelle porcherie à côté de l’engraissement existant.  »L’objectif, en terme de consommation d’énergie, était de continuer à bénéficier de l’option Tempo et du tarif bleu. Au- dessus de 36 k VA d’abonnement, le ticket d’accès au tarif jaune demandé par EDF était d’environ 3000 €. Il m’aurait, de plus, obligé à m’équiper d’un groupe électrogène occasion (7000 €) « . Cet objectif a été respecté grâce aux quatre échangeurs thermiques, installés sur la gaine de ventilation centralisée, dans les combles du nouveau bâtiment, pour un coût de 10 000 euros. Les calories de l’air vicié, extrait de la porcherie, sont transmises à l’air entrant, dans les échangeurs. Un transfert synonyme d’économie de chauffage en post-sevrage.
De la chaleur dans les combles
Les quatre échangeurs cumulés ont une capacité de 70 kWh.  »Avec un rendement de 42%, 30 kWh environ entrent dans les combles du bâtiment », déclare Michel Loaec,concepteur et installateur d’échangeurs thermiques. À raison de cinq mois plein d’utilisation dans l’année, soit 3500 heures, 100 000 kW sont ainsi utilisés. « Ces kilowatts re¬présentent une économie directe de chauffage. L’échangeur permet un gain, entre l’air extérieur et l’air entrant dans les salles, d’une dizaine de degrés. ils permettent également une meilleure ventilation en période froide est également meilleure, ce qui contribue à l’amélioration des conditions d’élevage », précise Michel Loaec.
Aération des bâtiments
Lorsque la température est de zéro degré à l’extérieur, l’air entre dans les combles à 10°C,  après avoir traversé l’échangeur. Des combles, l’air réchauffé entre dans les salles par le plafond diffuseur et se mélange à l’air ambiant. Fini les problèmes liés aux descentes directes d’air froid sur les porcs à l’engrais ou le manque de ventilation dans les bâtiments. « Le gain de chauffage en post-sevrage est évident même si l’appoint, par aérotherme, est nécessaire dans les trois premières semaines », déclare Christian. L’économie la plus importante se situe, selon lui, au niveau des performances zootechniques des animaux.  »En sortie de post-sevrage, les porcs sont répartis entre les salles d’engraissement de l’ancien et du nouveau bâtiment. Dans le nouveau bâtiment, les charcutiers sortent, en moyenne, une semaine plus tôt que dans l’ancien. La différence de croissance provient d’une meilleure ambiance dans les salles ». L’air chaud qui entre dans les combles permet une bonne ventilation. La diminution des poussières et des gaz, qui ont tendance à stagner en hiver ou pendant les nuits froides, faute d’aération suffisante, a une incidence sur les performances zootechniques. Une quinzaine de kilos d’aliment consommés en moins par charcutier dans les salles du nouveau bâtiment: l’économie énergétique la plus marquante se situe probablement au niveau de l’indice de consommation.
Consommation de chauffage divisée par dix
En production porcine, l’énergie directe, c’est-à-dire celle consommée directement dans les bâtiments d’élevage, représente environ 2.2% du coût de production. Cette part a augmenté de 12% sur les 5 dernières années. La consommation globale par porc produit est de 48 kWh. Le post-sevrage est le plus énergivore avec 36% du total; et la part du chauffage représente à lui seul 80% (8 à 12 kWh par porc).
Relevé de consommation dans un élevage du Nord Finistère:

Bâtiment post-sevrage de 18 salles de 270 porcs (6 à 33 kgs), équipé de 12 échangeurs de 27.7 kWh soit 332 kWh équivalents. Consommation globale du 23/ Il /06 au 19/01/09 : 214 489 kW
Soit 3.3 kWh par porcelet
Consommation chauffage: 73 812 kW
Soit 1.2 kWh par porcelet

Chez Bernard Toulec à La Martyre (29), 1500 euros économisés en PS.

Michel Loaec (à gauche) et Bernard Toulec vont travailler avec l'Ifip et la Chambre d'agriculture sur l'analyse des charges d'énergie dans les différents ateliers de l'exploitation.
Michel Loaec (à gauche) et Bernard Toulec vont travailler avec l'Ifip et la Chambre d'agriculture sur l'analyse des charges d'énergie dans les différents ateliers de l'exploitation.

Bernard Toulec a restucturé son élevage en 2005, sans augmentation d’effectif. Les deux bâtiments de post-sevrages (2000 places au total) ont été équipés d’une ventilation centralisée et d’un laveur d’air, pour des raisons environnementales. « Tant qu’à avoir un laveur d’air, j’ai choisi d’installer quatre échangeurs thermiques pour récupérer de l’énergie », déclare Bernard. Le coût du laveur s’élève à 12000 euros et celui des échangeurs à 13000 euros. « Après l’installation des échangeurs, j’ai réalisé une économie de plus de 30000 Kw sur l’ensemble de l’élevage (1500 euros). L’équipement général de l’élevage n’ayant pas évolué sur cette période, l’économie provient d’un chauffage moindre en PS ». Sans compter les possibles effets zootechniques liés à tme meilleure ambiance dans les salles, relevée par l’éleveur, l’investissement dans l’échangeur thennique sera amorti en cinq à six ans. La société Anavelec, l’Ifip et la Chambre d’agriculture, dans un projet commun, vont installer des compteurs dans les différentes parties de l’élevage dans le but d’analyser et de rationaliser les consommations énergétiques.

Porc magazine du 10 janvier 2009 : Poulailler transformé en porcherie

Comment transformer un vieux poulailler en porcherie d’engraissement?

Comment adapter la ventilation dynamique?

Parmi les priorités techniques de Florent Abgrall, la ventilation dynamique associée au système paillé est choisie en vue d’optimiser l’indice de consommation et de minimiser la consommation de paille. Pour raisonner ce principe, il a fait appel à l’expertise de Michel Loaëc (Société Anavelec). « C’est la première fois en 30ans de carrière qu’il m’est donné de réaliser ce type d’installation mais c’est un chalenge qui m’intéresse… », reconnaît l’un de nos meilleurs spécialistes français de l’ambiance en porcherie. Cette opération a nécessité la réorganisation des entrées et sorties d’air (trappes de ventilation du poulailler condamnées), situées dans le faitage mais dans une configuration en quinconce. Pour michel Loaëc: »l’esprit de l’installation repose sur la récupération associée des cheminées à de nouveaux équipements standarts (ventilateurs) faciles à dépanner… ». La ventilation régulée répond à des températures de consigne réglées manuellement.

Mesure de températureFumigèneRégule RVC10

Anavelec, le génie de l’air frais

Michel LOAEC, à gauche sur la photoInstallée en Finistère, la société Anavelec conçoit des systèmes climatiques adaptés aux élevages porcins. Ces systèmes, en plein dépôt de brevet, apportent la qualité sanitaire à l’air des porcs.que son gérant rédigeait les brevets.Jusqu’alors, seules des enveloppes SOLO assuraient une protection industrielle (minimale) au concept qui renferme plusieurs process. Actuellement, pourtant,quatorze porcheries sont déjà équipées. Une analytique “discrète”. Le Laboratoire de Développement et d’Analyses, LDA 22, près de Saint-Brieuc,reste encore discret (durant la rédaction des brevets) sur l’ensemble des analyses, déterminantes, menées pour la société Anavelec. Toutefois, il informe du suivi de l’ammoniac, en entrée et sortie de l’air, comme “bon critère de mesure de la qualité de l’air pour l’élevage porcin”. Pour la mesure de l’ammoniac, les ampoules de réactif à changement de coloration constitue, dans les périodes de mise au point, “la solution la plus appropriée par sa flexibilité et rapidité de mise en œuvre”.

Space 2008 L’échangeur de chaleur économise le Fuel


Variation minime des températures dans les salles, ventilation de qualité, au Gaec de l’Union dans les Côtes d’Armor, voilà 5 ans qu’un échangeur de chaleur air-air récupère la chaleur provenant des salles. Seul regret : à l’époque le lavage d’air n’était pas encore arrivé.
Le Gaec de l’Union à Pomment Le Vicomte est l’un des premiers élevages dans les Côtes d’Armor à s’être doté d’échangeurs de chaleur air-air : en 2003, un bâtiment d’engraissement puis en 2004, dans un second bâtiment de post-sevrage sont équipés. A l’époque, Pierre Le Floc’h, l’un des 3 associés du Gaec, installe dans sa maison un chauffage géothermique. L’idée fait alors son chemin de récupérer l’énergie perdue par la ventilation. Un bâtiment neuf de 4 salles d’engraissement (624 places) est construit avec une gaine de ventilation centralisée dans les combles. « Le système permet de lisser les écarts de températures tout en maintenant un bon renouvellement de l’air, sans chute de températures », explique l’éleveur. Dans chaque salle, l’air pompé remonte dans la gaine puis est rejeté à l’extérieur par deux cheminées via deux ventilateurs munis de trappes. Si les températures chutent, les trappes se ferment et un ventilateur force l’air à traverser l’échangeur. Plus la température extérieure estfroide, plus l’échangeur est performant. »Si dehors, la température atteint zéro degré, on gagne 12 °C grâce au système d’échangeur ».
Dans le second bâtiment aménagé avec 7 salles de post-sevrage, 3 salles de nurserie et 3 salles d’engraissement, cette fois, c’est un système avec gaine basse qui a été installé après rénovation et regroupement de deux bâtiments. « Le système de gaine basse correspondait mieux à la disposition ». Entre les deux aménagements, Pierre Le Floc’h observe peu de différences, « l’un et l’autre ne demandent pas d’entretien particulier », avec toutefois, une petite préférence pour la gaine aérienne. En attendant, le Gaec fait l’économie du chauffage dans la partie post-sevrage. Inutile d’installer un chauffage de 40 W par porcelet, correspondant à la recommandation habituelle. Quant au gain, les éleveurs n’ont pas estimé le montant chiffré. A l’époque, le surcoût de l’échangeur dans laconstruction du bâtiment neuf atteignait 10 000 € ». Et si cela était à refaire? « On le referait ». « Dommage qu’à l’époque, le lavage d’air n’était pas encore développé », note tout de même Pierre Le Floc’h.

Emmanuelle Le Corre

Engraissement avec gaine centralisée haute. Les deux cheminées et l'échangeur d'air sont visibles. Les températures baissent : les trappes des cheminées se ferment; l'air des salles est dirigé à travers l'échangeur qui transfert les précieuses calories à l'air entrant.
Engraissement avec gaine centralisée haute. Les deux cheminées et l'échangeur d'air sont visibles. Les températures baissent : les trappes des cheminées se ferment; l'air des salles est dirigé à travers l'échangeur qui transfert les précieuses calories à l'air entrant.

Engraissement avec gaine centralisée haute. Les deux cheminées et l’échangeur d’air sont visibles. Les températures baissent : les trappes des cheminées se ferment; l’air des salles est dirigé à travers l’échangeur qui transfert les précieuses calories à l’air entrant.

RÉUSSIR PORCS Octobre 2006 Dossier « Récupérer les calories »

Anavelec associe lavage d’air et récupération de chaleur

Michel LOAEC et Henri Billon
Michel Loaëc et Henri Billon

A la SA Billon, le post-sevrage fonctionne depuis deux ans en récupérant les  calories à la sortie du lavage d’air. Depuis deux ans, le bâtiment de post-sevrage de 4 800 places d’Henri Billon, à Loc Eguiner(29), fonctionne avec un système de récupération de chaleur couplé au lavage d’air. Il a été conçu par l’éleveur et son fournisseur, Michel Loaec, de la société Anavelec, qui ont trouvé le coeur du système, l’échangeur d’air, auprès d’un équipementier allemand, Schönhammer devenu partenaire d’Anavelec. Schématiquement, le procédé fonctionne en récupérant l’air chaud issu des salles de postsevrage à la sortie du laveur d’air, via un échangeur thermique.
Cet air chaud et « propre » est ensuite mélangé avec l’air frais extérieur dans les combles du bâtiment, avant d’être envoyé dans les salles de post-sevrage  au travers du plafond diffuseur. La proportion d’air chaud et d’air frais est fonction des consignes de température et de renouvellement d’air fixées par l’éleveur. Le tout fonctionne grâce à des trappes qui s’ouvrent pour laisser passer plus ou moins d’air chaud ou frais. Lorsqu’il fait froid à l’extérieur, 100 % de l’air est issu de la récupération de l’air chaud des salles, tandis que lorsqu’il fait chaud, 100 % de l’air vient de l’extérieur. Entre ces deux situations extrêmes, c’est un mélange d’air chaud et froid qui sera produit dans les combles, situation rencontrée quasiment toute l’année, même en été. « En août, par exemple,nous avons eu des températures extérieures de 10 °e la nuit. Or la température de l’air dans les combles n’est jamais descendue en dessous de 20 °» témoigne Michel Loaec. En un an, l’échangeur a« bossé 80 % du temps» calcule Henri Billon qui souligne que, grâce à ce système de récupération de chaleur, il n’a besoin en chauffage d’appoint que de deux jeux d’IRC pour 18 salles de 270 places de post-sevrage. Outre ces économies énergétiques, l’éleveur apprécie la qualité de l’air dans les salles, qui, selon lui, est en grande partie liée au procédé de récupération de chaleur. Convaincu que le besoin en oxygène est le premier besoin. Le système de récupération de chaleur a été conçu par l’éleveur et son fournisseur après de nombreuses visites en Allemagne. des porcs, Henri Billon a en effet demandé à son installateur d’ajouter au système une fonction qui permette d’obtenir un renouvellement d’air minimum dans les salles.  Ceci est rendu possible grâce des thermocouples installés dans les cheminées d’extraction (1 par salle) qui calculent la vitesse de l’air et le débit. « Nous sommes en phase d’optimisation des courbes température/débit minimum. Mais pour le reste, tout le système fonctionne parfaitement depuis deux ans », affirment l’éleveur et son fournisseur.

Mélange d'air chaud et d'air froid à la carte
Mélange d'air chaud et d'air froid à la carte
Lepost-sevrage équipé du système de récupération de chaleur est constitué de 18salles de 270 places. Il fonctionne sur le principe d'une ventilation centralisé et du lavage d'air.
Lepost-sevrage équipé du système de récupération de chaleur est constitué de 18salles de 270 places. Il fonctionne sur le principe d'une ventilation centralisé et du lavage d'air.
L'entrée d'air générale mesure 4m de haut sur 3m de large et se trouve disposée telle que l'air provienne de la vallée, à l'opposé du reste de l'élevage, avec une vitesse maxi de 2,5m/s.
L'entrée d'air générale mesure 4m de haut sur 3m de large et se trouve disposée telle que l'air provienne de la vallée, à l'opposé du reste de l'élevage, avec une vitesse maxi de 2,5m/s.
Grâce à un système de trappes, l'air entrant est dirigé soit directement dans les combles soit vers l'échangeur de chaleur.
Grâce à un système de trappes, l'air entrant est dirigé soit directement dans les combles soit vers l'échangeur de chaleur.
Dans les combles, le mélange d'air est réalisé. En bas, l'air arrive de l'extérieur. En haut, il vient de l'échangeur placé en sortie de l'installation de lavage d'air où il s'est réchauffé. A gauche, un ventilateur «circulateur» aide à extraire l'air chaud, sachant que la dépression dans les salles,seule,ne suffirait pas.
Dans les combles, le mélange d'air est réalisé. En bas, l'air arrive de l'extérieur. En haut, il vient de l'échangeur placé en sortie de l'installation de lavage d'air où il s'est réchauffé. A gauche, un ventilateur «circulateur» aide à extraire l'air chaud, sachant que la dépression dans les salles, seule, ne suffirait pas.
L'échangeur thermique Schonhammer en sortie de lavage d'air est constitué de 12 échangeurs de 27KW chacun de puissance installée. Avec des rendements mesurés de 43%, l'installation génère 120 kWh et consomme 600 watts par ventilateur, soit 2,4 kW au total, soit un rendement supérieur à 40.
L'échangeur thermique Schonhammer en sortie de lavage d'air est constitué de 12 échangeurs de 27KW chacun de puissance installée. Avec des rendements mesurés de 43%, l'installation génère 120 kWh et consomme 600 watts par ventilateur, soit 2,4 kW au total, soit un rendement supérieur à 40.
L'extraction de l'air est centralisée dans cette cheminée où l'on distingue les trappes d'échangeur. Fermées, elles dirigent l'air vers l'échangeur de chaleur. Ouvertes, elles laissent passer l'air issu du lavage d'air à l'extérieur. Entre les deux, toutes les combinaisons sont possibles.
L'extraction de l'air est centralisée dans cette cheminée où l'on distingue les trappes d'échangeur. Fermées, elles dirigent l'air vers l'échangeur de chaleur. Ouvertes, elles laissent passer l'air issu du lavage d'air à l'extérieur. Entre les deux, toutes les combinaisons sont possibles.
La gaine centrale d'extraction est munie d'antennes de pompage (une par salle) et de six ventilateurs de 20000 m3/h. L'air est ensuite conduit dans les ystèmes de lavage, puis vers l'échangeur thermique où il va permettre le réchauffement de l'air entrant.
La gaine centrale d'extraction est munie d'antennes de pompage (une par salle) et de six ventilateurs de 20000 m3/h. L'air est ensuite conduit dans les ystèmes de lavage, puis vers l'échangeur thermique où il va permettre le réchauffement de l'air entrant.