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25 ans déjà ! Pour fêter l’évènement, Coopeva a décidé d’organiser une porte ouverte chez l’un de ses adhérents, le 17 juin prochain. Ce sera aussi l’occasion, pour la coopérative, de mieux se faire connaître. Car, forte de sa trentaine d’adhérents sur les 4 départements bretons, elle ne représente que 5% des éleveurs de veaux de boucherie de la région qui, pour leur très grande majorité, travaillent en intégration.
« Mais, même si nous sommes libres, nous ne sommes pas seuls pour autant, apprécie Christian Merret, éleveur à Henvic. Nous achetons la poudre de lait en commun. Les veaux aussi, pour ceux qui le souhaitent ». C’est également Coopeva qui se charge de la commercialisation. Et une caisse de péréquation a été créée, afin d’amortir les variations de cours et de donner un coup de pouce aux éleveurs quand les prix plongent.
Si la porte ouverte du 17 juin prochain permettra aux visiteurs de se faire une idée sur l’élevage du veau, Coopeva mettra aussi l’accent sur la rénovation des bâtiments. « Il ne se crée plus de bâtiments neufs, explique Christian Merret. Et le parc vieillit ». Ainsi, certains de ses bâtiments datent des années 70, lorsque ses parents, jusque-là producteurs de légumes et de lait, se lancent dans un atelier complémentaire.
Profitant du PPE, le plan de performance énergie, l’éleveur a refait l’isolation. « C’est du confort supplémentaire pour les veaux, sensibles aux écarts de température ». Et la ventilation, « ce qui diminue l’hygrométrie, ennemi de l’élevage ». Le tout permettant d’obtenir des veaux en meilleure santé et d’améliorer les performances d’élevage.
Economiser l’énergie
En production de veaux de boucherie, 75% de l’énergie est consacrée à chauffer l’eau, pour préparer le lait. A la tête d’un atelier de 500 places, Christian Merret a décidé de diminuer la facture en installant des panneaux solaires thermiques. « En été, ils suffiront à faire monter l’eau jusqu’à 75°. En hiver, ils permettront d’atteindre les 40°, l’électricité apportant le complément ». Et, sur une année, l’économie devrait atteindre les 50%. « Le retour sur investissement devrait se faire en une dizaine d’années », calcule l’éleveur, qui a pu bénéficier de subventions du PPE, 40% pour un investissement plafonné à 40 000 ?, alors qu’il a engagé aux alentours de 70 000 ?, entre isolation, ventilation et panneaux solaires.