Article de reussir porcs de juin 2011 (n°183) « 330 truies aux normes anglaises  »

Porte ouverte à l'EARL Ruanlt (Ille-et-vilaine)

330 truies aux normes anglaises Welfare

A L’EARL RUANLT, l’agrandissement de l’élevage pour passer de 190 à 330 truies a été l’occasion d’investir dans les bâtiments aux normes bien être version anglaise.

Faire de la contrainte bien être une opportunité de valorisation. C’est l argument  développé par Cooperl Arc Atlantique pour inciter ses adhérents à mettre leurs élevages aux normes WELFARE, traduction du bien être en anglais. Ces normes répondent à un débouché en développement de 250 000 carcasses de porcs charcutiers par an vers le royaume uni.

Elles s’appuient sur le socle commun de la réglementation européenne en matière de bien être, auquel s’ajoutent des particularités, dont les plus exigeantes concernent les truies gestantes : un espace de 2.25m2 par animal calculé hors tubulaire fixe, et des truies libérées sitôt les inséminations terminées.

265 m2 de bâtiment supplémentaires. A l’EARL Ruanlt au Grand Fougeray, les éleveurs ont intégré ces spécificités dans l’aménagement de leurs nouveaux bâtiments. Le bloc verraterie est constitué de deux salles de 75 places, en 6 cases de 12 à 15 places.Les éleveurs ont choisi des réfectoires autobloquants (Calimat), avec une alimentation soupe.

L’une des salles est déjà occupée par des animaux. « Les truies sont toujours en liberté dès le sevrage. Elles ne sont bloquées que pour les inséminations. » explique François Ruanlt, le gérant de l’EARL. « Sur le premier lot inséminé, tout s’est bien passé. Il n’y a pas eu de grosses bagarres, et elles sont toutes bien venues en chaleur. Les inséminations étaient terminées dès le mardi midi. »

Pour répondre aux normes WELFARE, la courette arière est dimensionnée pour que chaque truie dispose de 2.25m2, et les cochettes de 1.64m2. ‘Cela représente 265m2 de plus pour les deux salles », calcule Jacky Bernier, technicien bâtiment Cooperl Arc Atlantique.

Chiffres

photo17

François Ruanlt, gérant de l’EARL Ruanlt, entouré de Gael Gérard et Magalie Moreau, salariés de l’élevage.

La partie gestante est constituée de trois salles de 58 places, correspondant chacune à une bande.Chaque salle est équipée du système d’alimentation. Les truies sont logées en groupe unique de 45 places. Dans la même salle, les cochettes disposent d’une case spécifique de 13 places, avec un accès indépendant à l’un des quatre alimentateurs.

« Les DAC, le Selfifeeder ou dans une moindre mesure les bâtflancs courts sont les systèmes les mieux adaptés au bien-être anglais, puisque la partie tubulaire fixe de ce types d’installation est réduite au minimum », explique Jacky Bernier.

A l’EARL Ruanlt, la surface pour les multipares est même calculée sur la base de 2.03m3, correspondant à la norme bien être pour des groupes de plus de 40 truies.

Le selfifeeder

avec le selfifeeder

Avec le Selfifeeder, les salles gestantes ne nécessitent pas de surfaces supplémentaires pour la norme Welfare. Trois des quatre alimentateurs sont destinés au groupe de truies gestantes. le quatrième pour les cochettes, logées dans une case à part des multipares.


Retour sur investissement de moins de trois ans

Pour cet élevage, le surcoût lié au Welfare représente près de 95 000€ au total. La charge la plus importante concerne la surface du bâtiment de 265m2, pour un coût de 79 000€.

A cela s’ajoutent les systèmes d’abreuvement supplémentaires pour les truies et les porcs charcutiers, ainsi que la main- d’œuvre (15300€). Cooperl Arc Atlantique a accordé une aide de 33 000€ à l’élevage. Le surcoût WELFARE pour l’EARL Ruanlt est donc près de 62 000€. « Avec la plus-value  de 3.8 cts/kg accordée aux carcasses labellisées Welfare, cet investissement sera rentabilisé en moins de trois ans », conclut Michel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré.

MBMichel Bello, responsable de l’antenne CAA de Vitré

‘Le Welfare, source de plus-value à Cooperl Arc Atlantique »

« Le Welfare offre aux éleveurs qui s’investissent dans cette démarche une valorisation supplémentaires de 3.8cts/kg de carcasse. Cette plus-value s’ajoute aux 2.6cts et 2.8cts/kg respectivement pour la charte qualité et la certification CAA QUALIVIANDE. Soit une valorisation totale pouvant aller jusqu’à 9.2cts/kg carcasse conforme. Quand un éleveur met son troupeau de truies aux normes bien être, nous calculons avec lui si l’investissement supplémentaire peut être amorti rapidement. Le surcoût peut être limité par le choix du type de conduite en gestation : les systèmes DAC ou bat-flanc courts sont les mieux adaptés aux contraintes du Welfare. Généralement, ce surcoût est remboursé par les plus-value en moins de trois ans. »


Calcul

En chiffres

Earl Ruanlt, 35 Le Grand Fougeray

  • 330 truies NE

  • 3 UHT dont 2 UTH salariés

  • Groupement, aliment : Cooperl Arc Atlantique

  • Génétique : LW X LR (lignée femelle) et piétrain Nucléus

  • Conduite : 5 bandes, 58 truies à la mise bas, sevrage à 21 jours

  • 696 porcelets sevrés toutes les 4 semaines

  • 2 nurseries / post sevrage + 4 engraissements

photo7

photo8

Une sucette à bille a été installée dans chaque case de verraterie. Les barrières de séparation disposent d’un passage d’homme.

photo9

Le couloir central de la verraterie de 0.75m de large permet le passage du chariot à verrat (RV Biotech) pour la détection des chaleurs.

photo11


Des échangeurs de chaleurs dans

tous les bâtiments


Aussi bien dans le bâtiment qui abrite les truies gestantes et les post-sevrages que l’engraissement construit en même temps, les éleveurs ont fait installer des échangeurs de chaleur à plaque air-air (Anavelec) qui récupèrent une partie des calories de l’air vicié pour les transférer à l’air entrant.

La ventilation centralisée limite le coût de ces installations. Mais le circuit doit être adapté, avec notamment une entrée d’air dans mes combles située à proximité de la sortie, pour que les circuits se croisent au niveau des échangeurs. Le bâtiment gestantes + post-sevrages dispose de quatre échangeurs de chaleur de 27.7 kw chacun.

Avec un rendement moyen de 43%, leur puissance utile total est de 48 kw pour un débit de 19 200m3/h. En engraissement, les échangeurs ont une puissance de 81 kw installé et 35kw utile pour un débit total de 16000m3/h.

« En réchauffant l’air entrant, on facilite le mélange des masses d’air dans les salles » souligne Michel Loaec, directeur d’Anavelec. « Les coûts de chauffage sont réduits, et surtout cela permet d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleur oxygénation des animaux entraînant de meilleures performances techniques ».


photo12

Les quatre échangeurs sont situés dans le caisson d’extraction centralisé de l’air vicié. Ce caisson est équipé de volets régulés pour forcer l’air sortant à passer dans l’échangeur.

photo14

Les échangeurs d’air Anavelec sont constitués de plaques dans lesquelles passe l’air chaud issu des salles. L’air froid en provenance de l’extérieur passe entre ces plaques et se réchauffe avant d’entrer dans les salles. Un système de lavage automatique permet de nettoyer les plaques pour maintenir un rendement d’échange optimal.

photo15

photo16

Michel Loaec, Anavelec. « Les échangeurs réduisent les coûts de chauffage, et surtout permettent d’augmenter de 15 à 30% le niveau de ventilation en hiver, d’où une meilleure oxygénation des animaux. »

Le Plan de Performance Energétique (PPE) m’a aidé à investir (Paysan Breton 20 Mai 2011)

Gestante - Verraterie centralisée

Lors de la réorganisation de ses bâtiments, Mickaël Troadec a investi dans plusieurs échangeurs air – air, aidé par le PPE.
Tant qu’à investir dans du neuf, autant tout mettre en oeuvre pour minimiser la facture énergie: C’est ce qu’a fait Mickaël Troadec, naisseur —engraisseur à Quemper Guézennec (22). Désireux d’améliorer la marche en avant des animaux et d’optimiser la main d’oeuvre, il a réorganisé ses bâtiments. Il a ainsi investi dans un bâtiment neuf et aux normes «bien être » de gestante – verraterie (460 places), dans un nouveau PS (2 600 places) et rapatrié des places d’engraissement dans un ancien bâtiment. Dans les deux bâtiments neufs, des échangeurs de chaleur air — air ont été installés.


20 000 € d’aides

Un investissement, ces échangeurs, pour lequel il a bénéficié du Plan de performance énergétique (PPE), destiné à améliorer l’efficacité énergétique globale des exploitations. « Étant JA, j’ai pu bénéficier du taux maximum de prise en charge, à savoir 50 %. J’ai donc. perçu 20 000 € d’aides, ce qui n’est pas négligeable, commente l’éleveur. La démarche à suivre pour l’obtention de ces aides n’a pas été compliquée : j’ai fait réaliser un diagnostic Agri — Énergie par la Chambre d’agriculture. Puis, nous avons monté un dossier comprenant le devis des travaux et l’accord est intervenu rapidement. » Obligatoire, la phase du diagnostic énergie avait révélé une situation énergétique de l’exploitation relativement bonne, hormis pour l’atelier porc, avec des consommations (électricité + fioul + gaz) supérieures à la moyenne. D’où, là nécessité d’améliorer la « donne.
Environ 7 000 € de gain
Dans le bâtiment gestante — verraterie, le principe de ventilation retenu a été une sortie d’air centralisée avec gaine haute comprenant des antennes de reprise latérales qui puisent l’air vicié sous les caillebotis. Cette gaine centrale est équipée dé 3 échangeurs de 27,7 kw. De quoi permettre de prélever une partie de la chaleur contenue dans l’air extrait pour la transférer, dans l’air entrant, via les combles isolés du bâtiment. «Grâce à cegain de température — 7 à 8 °C pour une température extérieure de 0°C —, le risque de retombées d’air froid sur les animaux est moindre », commente Michel Loaec, l’installateur d’échangeurs (société Anavelec). Et donc le confort des animaux meilleur, d’où un gain zootechnique espéré en terme d’indice de consommation:
Par ailleurs, le bâtiment gestantes a été divisé en zones, pour la régulation centralisée, suivant les antennes. il est donc possible de freiner une trappe ou une autre, suivant la quantité d’animaux dans la zone. Enfin, des sondes de température (dans la salle et dans la zone d’arrivée d’air frais) et la possibilité de réglage des clapets de l’échangeur de chaleur permettent de garantir une ambiance homogène. De quoi s’adapter au nombre fluctuant d’animaux dans le bâtiment. Très serein quant à l’intérêt de son système, Mickaël Troadec en espère un gain (énergie) de 7 000 € pour le post sevrage auquel s’ajoute l’économie en aliment (difficilement chiffrable aujourd’hui) et le confort des animaux.
Anne-Laure Lussou

Article du 01 avril 2010 Le Télégramme « Esprit d’entreprise »

Ventilation. Anavelec améliore le confort des animaux

Assis sur un échangeur de chaleur, Michel Loaëc compte progressivement confier les rênes de sa société, Anavelec, à son fils Guillaume (en arrière-plan).
Assis sur un échangeur de chaleur, Michel Loaëc compte progressivement confier les rênes de sa société, Anavelec, à son fils Guillaume (en arrière-plan).


Le savoir-faire d’Anavelec permet aux porcelets et poussins de respirer un air sain. Aujourd’hui, l’entreprise de Sainte Sève compte produire de l’énergie à partir du lisier.

Pour la presse agricole, il est «l’un des spécialistes de l’ambiance en porcherie». À la tête d’Anavelec, Michel Loaëc est devenu incontournable dans le domaine de la ventilation pour les élevages de porcs, de lapins, de veaux, etc.

C’est en 1978, à l’âge de 26ans, que ce «Géo-trouvtout» s’enferme dans les granges d’une ferme saint-martinoise pour imaginer et concevoir ses premiers régulateurs de ventilation. Rapidement, cet électronicien de formation devient incontournable sur le marché.

«La notion de service»

«J’ai aussi développé la notion de service. J’étais et je suis toujours disponible 24heures sur 24 pour assurer un dépannage. Le service après-vente, c’est l’élément clé de notre entreprise», dit ce natif de Trégarantec, qui aura 58 ans demain. Voilà donc plus de 30 ans qu’il a créé Anavelec, un nom provenant de l’association des mots an avel (le vent en breton) et électricité. Et c’est en 1985 qu’il s’est installé à Sainte-Sève. «De 1978 à 1993, le chiffre d’affaires a été multiplié par 60», s’exclame Michel Loaëc.

Qualité de l’air

Son savoir-faire améliore considérablement le confort des animaux. Il adapte le système de climatisation en fonction des lieux. Un confort et une qualité sanitaire d’air qui, selon le P-DG, garantissent une viande de qualité. Et ce, en préservant l’environnement et en réalisant des économies d’énergie. Les échangeurs thermiques permettent ainsi de recycler une partie de la chaleur transportée. Outre les régulateurs de ventilation, Anavelec fabrique, à partir de 1994, des machines à traire. La diversification se poursuit avec la conception d’arrosages autonomes pour les pépinières, le chauffage des maisons de retraite, etc. Actuellement, l’entreprise compte 500 clients, dont 200porcheries et 150 producteurs laitiers. Une clientèle qui se situe essentiellement dans le Nord-Finistère et les Côtes-d’Armor.

Traiter le lisier

La société de Michel Loaëc envisage de développer la méthanisation à partir du traitement de lisier et de la fiente de volaille. Le biogaz produit par les effluents d’élevage serait destiné à fournir de l’électricité, de la chaleur… «On croit beaucoup au développement de la méthanisation, car nous avons la matière première chez nous et elle n’est pas valorisée. En Allemagne, des villages sont entièrement chauffés par ce biais-là», indique le P-DG. «Le traitement du lisier serait aussi un moyen de donner aux agriculteurs une ressource supplémentaire de revenus», enchaîne son fils, Guillaume, 28 ans, à qui le père compte progressivement confier les rênes de la société.

«Esprit d’équipe»

Dans l’entreprise de 15 salariés, il y a le père et le fils, mais aussi la mère, Michelle et Élodie, la compagne de Guillaume. «Nous sommes une entreprise familiale où nous faisons un peu de paternalisme, explique le P-DG. J’ai dû former 80 gars dans ma carrière et trois sont encore là depuis le début: Joël, Jean-Claude et Thierry». Le patron insiste beaucoup sur la «solidarité»: «Un véritable esprit d’équipe doit régner dans l’entreprise, sinon on ne peut pas progresser dans le temps. Il faut aussi être évolutif et savoir s’adapter. La réussite d’une entreprise, c’est également une histoire de volonté».

JACQUES CHANTEAU

RÉUSSIR PORCS Octobre 2006 Dossier « Récupérer les calories »

Anavelec associe lavage d’air et récupération de chaleur

Michel LOAEC et Henri Billon
Michel Loaëc et Henri Billon

A la SA Billon, le post-sevrage fonctionne depuis deux ans en récupérant les  calories à la sortie du lavage d’air. Depuis deux ans, le bâtiment de post-sevrage de 4 800 places d’Henri Billon, à Loc Eguiner(29), fonctionne avec un système de récupération de chaleur couplé au lavage d’air. Il a été conçu par l’éleveur et son fournisseur, Michel Loaec, de la société Anavelec, qui ont trouvé le coeur du système, l’échangeur d’air, auprès d’un équipementier allemand, Schönhammer devenu partenaire d’Anavelec. Schématiquement, le procédé fonctionne en récupérant l’air chaud issu des salles de postsevrage à la sortie du laveur d’air, via un échangeur thermique.
Cet air chaud et « propre » est ensuite mélangé avec l’air frais extérieur dans les combles du bâtiment, avant d’être envoyé dans les salles de post-sevrage  au travers du plafond diffuseur. La proportion d’air chaud et d’air frais est fonction des consignes de température et de renouvellement d’air fixées par l’éleveur. Le tout fonctionne grâce à des trappes qui s’ouvrent pour laisser passer plus ou moins d’air chaud ou frais. Lorsqu’il fait froid à l’extérieur, 100 % de l’air est issu de la récupération de l’air chaud des salles, tandis que lorsqu’il fait chaud, 100 % de l’air vient de l’extérieur. Entre ces deux situations extrêmes, c’est un mélange d’air chaud et froid qui sera produit dans les combles, situation rencontrée quasiment toute l’année, même en été. « En août, par exemple,nous avons eu des températures extérieures de 10 °e la nuit. Or la température de l’air dans les combles n’est jamais descendue en dessous de 20 °» témoigne Michel Loaec. En un an, l’échangeur a« bossé 80 % du temps» calcule Henri Billon qui souligne que, grâce à ce système de récupération de chaleur, il n’a besoin en chauffage d’appoint que de deux jeux d’IRC pour 18 salles de 270 places de post-sevrage. Outre ces économies énergétiques, l’éleveur apprécie la qualité de l’air dans les salles, qui, selon lui, est en grande partie liée au procédé de récupération de chaleur. Convaincu que le besoin en oxygène est le premier besoin. Le système de récupération de chaleur a été conçu par l’éleveur et son fournisseur après de nombreuses visites en Allemagne. des porcs, Henri Billon a en effet demandé à son installateur d’ajouter au système une fonction qui permette d’obtenir un renouvellement d’air minimum dans les salles.  Ceci est rendu possible grâce des thermocouples installés dans les cheminées d’extraction (1 par salle) qui calculent la vitesse de l’air et le débit. « Nous sommes en phase d’optimisation des courbes température/débit minimum. Mais pour le reste, tout le système fonctionne parfaitement depuis deux ans », affirment l’éleveur et son fournisseur.

Mélange d'air chaud et d'air froid à la carte
Mélange d'air chaud et d'air froid à la carte
Lepost-sevrage équipé du système de récupération de chaleur est constitué de 18salles de 270 places. Il fonctionne sur le principe d'une ventilation centralisé et du lavage d'air.
Lepost-sevrage équipé du système de récupération de chaleur est constitué de 18salles de 270 places. Il fonctionne sur le principe d'une ventilation centralisé et du lavage d'air.
L'entrée d'air générale mesure 4m de haut sur 3m de large et se trouve disposée telle que l'air provienne de la vallée, à l'opposé du reste de l'élevage, avec une vitesse maxi de 2,5m/s.
L'entrée d'air générale mesure 4m de haut sur 3m de large et se trouve disposée telle que l'air provienne de la vallée, à l'opposé du reste de l'élevage, avec une vitesse maxi de 2,5m/s.
Grâce à un système de trappes, l'air entrant est dirigé soit directement dans les combles soit vers l'échangeur de chaleur.
Grâce à un système de trappes, l'air entrant est dirigé soit directement dans les combles soit vers l'échangeur de chaleur.
Dans les combles, le mélange d'air est réalisé. En bas, l'air arrive de l'extérieur. En haut, il vient de l'échangeur placé en sortie de l'installation de lavage d'air où il s'est réchauffé. A gauche, un ventilateur «circulateur» aide à extraire l'air chaud, sachant que la dépression dans les salles,seule,ne suffirait pas.
Dans les combles, le mélange d'air est réalisé. En bas, l'air arrive de l'extérieur. En haut, il vient de l'échangeur placé en sortie de l'installation de lavage d'air où il s'est réchauffé. A gauche, un ventilateur «circulateur» aide à extraire l'air chaud, sachant que la dépression dans les salles, seule, ne suffirait pas.
L'échangeur thermique Schonhammer en sortie de lavage d'air est constitué de 12 échangeurs de 27KW chacun de puissance installée. Avec des rendements mesurés de 43%, l'installation génère 120 kWh et consomme 600 watts par ventilateur, soit 2,4 kW au total, soit un rendement supérieur à 40.
L'échangeur thermique Schonhammer en sortie de lavage d'air est constitué de 12 échangeurs de 27KW chacun de puissance installée. Avec des rendements mesurés de 43%, l'installation génère 120 kWh et consomme 600 watts par ventilateur, soit 2,4 kW au total, soit un rendement supérieur à 40.
L'extraction de l'air est centralisée dans cette cheminée où l'on distingue les trappes d'échangeur. Fermées, elles dirigent l'air vers l'échangeur de chaleur. Ouvertes, elles laissent passer l'air issu du lavage d'air à l'extérieur. Entre les deux, toutes les combinaisons sont possibles.
L'extraction de l'air est centralisée dans cette cheminée où l'on distingue les trappes d'échangeur. Fermées, elles dirigent l'air vers l'échangeur de chaleur. Ouvertes, elles laissent passer l'air issu du lavage d'air à l'extérieur. Entre les deux, toutes les combinaisons sont possibles.
La gaine centrale d'extraction est munie d'antennes de pompage (une par salle) et de six ventilateurs de 20000 m3/h. L'air est ensuite conduit dans les ystèmes de lavage, puis vers l'échangeur thermique où il va permettre le réchauffement de l'air entrant.
La gaine centrale d'extraction est munie d'antennes de pompage (une par salle) et de six ventilateurs de 20000 m3/h. L'air est ensuite conduit dans les ystèmes de lavage, puis vers l'échangeur thermique où il va permettre le réchauffement de l'air entrant.